Les naturalistes fribourgeois sortent de leur réserve

Les naturalistes fribourgeois sortent de leur réserve

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Réf. : NaturalistesFribourgeois

Qté

En accompagnement d’une exposition en 2006 au Musée d’histoire naturelle de Fribourg, les éditions faim de siècle ont publié Calepin, loupe et filet. Les naturalistes fribourgeois sortent de leur réserve! Ce livre signé Laurence Perler Antille raconte, en 128 pages richement illustrées, l’épopée de quelques savants fribourgeois qui ont fait rayonner le canton alors que la Suisse et l’Europe se prenaient d’une nouvelle passion pour Dame Nature. Un retour sur le passé pertinent, alors que le climat et la surexploitation de la planète remettent les naturalistes sur le devant de la scène médiatique.

Jusqu’au XVIIIe siècle, les sciences naturellesnaviguaient entre poésie, fable et mythologie. Le siècle des Lumières opère un virage scientifique majeur. À leur échelle, les naturalistes fribourgeois ont contribué à ce formidable essor des sciences. Par monts et par vaux, armés de leurs calepins, loupes et filets, ils sont sortis de leur réserve pour parcourir inlassablement leur région, collectant les moindres spécimens de flore, de faune et de roche pour ensuite les étudier et les classer. Leurs correspondances et échanges avec d’autres chercheurs leur ont permis de réunir des collections extraordinaires, et nombre d’entre eux ont vu leur réputation dépasser largement les frontières nationales.

Fer de lance de ces pionniers des sciences naturelles cantonales : un ecclésiastique, le chanoine Charles-Aloyse Fontaine. Son avant-gardisme lui vaudra plusieurs réprimandes de sa hiérarchie et l’incompréhension de ses contemporains. Mais il en faut plus pour étouffer son insatiable curiosité. Pas rancunier, il lèguera la totalité de ses collections au gouvernement fribourgeois : le premier musée du canton est né. À sa suite, des dizaines de chercheurs perpétueront cet esprit et cet amour du savoir. Parmi eux, le botaniste Firmin Jaquet, le géologue Raymond de Girard et l’ornithologue Léon Pittet. Leurs engagements ont jeté les bases d’une conscience du patrimoine naturel que plus personne ne conteste de nos jours. Les éléments naturels, et le milieu alpin en particulier, ont également été utilisés pour construire une symbolique forte capable de rassembler un pays. L’edelweiss qui, à l’instar des montagnards helvétiques, résiste si bravement aux rudes conditions alpines, est ainsi devenue l’un des emblèmes les plus usités de la Confédération helvétique.